Issu de deux familles nobles, l'une languedocienne - les marquis de Cabrières, l'autre dauphinoise, par sa mère - les marquis du Vivier de Fay-Solignac, François-Marie Anatole de Cabrières est élevé au collège de l'Assomption de Nîmes. Il est formé par le Père Emmanuel d'Alzon.
Il devient secrétaire particulier de Mgr Plantier, évêque de Nîmes, chanoine titulaire de la cathédrale de Nîmes puis vicaire général du diocèse de Nîmes. En 1865 il est admis, en compagnie de Mgr Plantier, dans la confrérie des Pénitents blancs de Montpellier. Ils avaient en effet le projet de fonder une confrérie similaire dans le Gard, ce qui n'aboutit pas.
De 1868 à 1872, il occupe un fauteuil à l'Académie de Nîmes.
Nommé évêque de Montpellier par décret en date du 18 décembre 1873, préconisé le 16 janvier 1874, il est sacré à la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes le 19 mars suivant. Le 27 novembre 1911, il est élevé à la dignité de cardinal prêtre, par le pape Pie X, au titre de Santa Maria della Vittoria.
En 1907, lors de la grande manifestation viticole de Montpellier, il fait ouvrir les portes de la cathédrale et celles des églises de la ville pour permettre aux viticulteurs grévistes d’y passer la nuit. Royaliste légitimiste, il est un ami de Frédéric Mistral, des félibres et de l'écrivain Paul Bourget. Il est le dernier cardinal légitimiste français. De par ses convictions, il ne se mêle jamais aux cérémonies du 14 juillet et célèbre toujours en personne la messe du 21 janvier.
Il a reçu la Légion d'honneur au titre du ministère de l’Intérieur (Journal officiel du 18 août 1921), qu'il accepta après l'avoir refusée en 1890, des mains du préfet de l'Hérault Henri Lacombe.
SOURCE: Wikipédia